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1. L'égalité femmes-hommes
Egalité de droit, un combat, égalité réelle, un autre combat.
Dans la vie professionnelle, dans l'epace public, dans les médias, des femmes en politique, dans l'espace privé, la libération sexuelle, les violences faites aux femmes
2. Déconstruire le genre : Education, chronique d'une discrimination
Du rôle des parents dans la construction du genre, l'éducation à la sexualité, histoire, quelle mise en oeuvre, du rôle des enseignants dans la construction du genre, modèles d'identification, interactions entre professionnels, pratiques sexistes, supports pédagogiques, activités informelles...
3. De l'égalité des sexes à l'égalité des genres

Dans cet ouvrage, l'auteure veut expliquer pourquoi et comment l'école fait de l'éducation sexuelle. Elle analyse la façon dont les enseignant.e.s s'y prennent pour la réaliser.
La définition de l'éducation sexuelle est élaborée par rapport à
d'autres formes d'éducation (affective, erotique, morale, religieuse, etc.) de manière à en dégager la spécificité.
L'ouvrage analyse également des pratiques françaises et québécoises de l'éducation sexuelle en milieu scolaire sont étudiées.
Enfin, un chapitre entier est consacré à l'évaluation de ces différentes actions.

"De nombreuses recherches ont précisément décrit les processus par lesquels l'institution scolaire reproduit les rapports sociaux de sexe traditionnels et participe au fonctionnement du système de genre. Quelques-unes, plus rares, ont mis en lien ces mécanismes avec la mise en *uvre dans le cadre scolaire d'une « injonction à l'hétérosexualité », avec la complicité passive et active des professionnelµleµs de l'éducation. Peu en revanche, se sont intéressées aux pratiques qui tentaient de favoriser l'égalité des sexes et des sexualités à l'école, qui semblent encore peu nombreuses. Depuis les années 80, les directives de l'Education Nationale incitent pourtant explicitement les enseignantµeµs, à travailler en faveur de l'égalité des filles et des garçons et à interroger les stéréotypes de sexe avec leurs élèves. Elles leur demandent également depuis les années 2000 de lutter contre l'homophobie. Ces prescriptions semblent toutefois peu connues et peu appliquées de l'aveu même de l'institution. Elles offrent néanmoins un cadre officiel et réglementaire à celles et ceux qui souhaiteraient mettre en place une pédagogie antisexiste et/ou non-hétérosexiste, fondée sur un égal traitement des enfants quel que soit leur sexe et sur le refus d'établir un lien entre celui-ci et un rôle à tenir dans la société. Ce livre porte justement sur les enseignantµeµs qui entendent se saisir de ces questions et sur leurs pratiques dans le cadre de l'école maternelle et élémentaire. Loin des polémiques, il vise à mieux cerner la spécificité de leur travail mais aussi la possibilité et les caractéristiques d'une éducation à l'égalité des sexes et des sexualités dès le premier degré d'enseignement, qui entendrait questionner aussi bien les savoirs scolaires que certains aspects du fonctionnement de l'école et de la classe au quotidien."

" L'école est mixte. Est-elle pour autant égalitaire ? Du rose et du bleu omniprésents pour définir des univers enfantins sexués, des filles qui prennent peu la parole en classe, des garçons plus souvent sanctionnés que les filles et qui redoublent davantage, une violence scolaire qui cible les filles insuffisamment discrètes et les garçons insuffisamment virils, une orientation scolaire toujours sexuée avec des filles dans les services et des garçons dans la production… Quels sont ces mécanismes qui produisent toujours de l'inégalité, souvent à l'insu des acteurs et actrices du système éducatif ? Comment lutter contre les stéréotypes.
Et comment enseigner l'égalité ? "
L'auteure présente un bref état des lieux en France des inégalités scolaires entre filles et garçons à l'école, elle fait un panorama du chemin qui reste à parcourir pour permettre l'égalité entre les sexes et propose des moyens ou pistes d'interventions.

L'auteure propose également en fin d'ouvrage un bref historique des dates clés et des chiffres clés de l'égalité à l'école ainsi qu'un quiz "testez vos connaissances sur l'égalité à l'école"

Parler d'éducation à la non-violence, c'est affirmer qu'il est possible d'apprendre aux enfants et aux adolescents des comportements non-violents qui leur permettent de construire le bien vivre ensemble dans tous leurs lieux de vie, en respectant les personnes, leurs différences, leurs droits et leur dignité. Il ne s'agit pas de nier les situations génératrices de conflits, mais d'apprendre à résoudre ces conflits sans violence, par l'acquisition de compétences personnelles, relationnelles, sociales et citoyennes qui leur donnent les moyens de le faire.
C'est une tâche essentielle. Elle demande à tout éducateur d'y consacrer du temps, que ce soit dans la famille, dans l'espace public ou à l'école. Ce livre s'attache principalement à traiter de l'éducation à la non-violence à l'école primaire et au collège, qui couvrent le temps de la scolarité obligatoire. Comment éduquer à la non-violence ? Quels objectifs un tel enseignement peut-il se fixer ? Comment trouver un temps spécifique dans des emplois du temps déjà bien remplis ? Qui peut s'occuper de cet enseignement ? Comment former les enseignant-e-s à la non-violence ? Comment associer les parents à cette tâche ? Quelle est la place de la sanction dans une telle perspective ? Comment évaluer l'évolution des comportements par rapport aux objectifs fixés ? 100 questions auxquelles cet ouvrage se propose d'apporter des réponses argumentées.
Ce livre s'adresse aux personnes inquiètent par la montée des violences en milieu scolaire, sous toutes leurs formes, y compris le harcèlement, et qui pensent qu'il ne s'agit pas d'une fatalité mais qu'il existe des moyens de la prévenir.

J'enseigne l'histoire et la géographie dans un collège secondaire à des adolescents.
Il y a peu de temps, une élève m'a raconté que son père l'avait mise à la rue parce qu'elle était lesbienne. Cette fille avait pensé au suicide. Sa détresse m'a bouleversée. Selon des études scientifiques, un tiers des tentatives de suicide, voire des suicides chez les jeunes, serait lié au questionnement sur leur orientation sexuelle. Ce risque diminue sensiblement quand ces adolescents se sentent intégrés à l'école et soutenus par leur famille, car ils peuvent alors développer une meilleure estime d'eux-mêmes.
Les enseignants et les parents jouent donc un rôle essentiel auprès de ces adolescents. Que se passe-t-il dans l'esprit d'un père ou d'une mère qui apprend que son enfant est homosexuel ? Pourquoi les parents ont-ils tant de mal à vivre cet événement ? Existe-t-il un chemin vers l'acceptation et l'intégration ? Quel rôle les enseignants et les professionnels de l'éducation peuvent-ils jouer pour aider ces enfants ? Comment les enseignants peuvent-ils agir sans s'immiscer dans la vie privée des familles ? En tant que pédagogue, il me fallait trouver des réponses à ces questions.
Je suis donc partie à la rencontre de ces parents, de ces professionnels et de ces jeunes pour recueillir leurs témoignages. C'est ainsi que j'ai troqué ma craie contre ma plume pour écrire ce livre, afin d'aider les parents dans leur cheminement vers l'acceptation, de sensibiliser les enseignants aux difficultés que les élèves homosexuels rencontrent à l'école, d'apporter du soutien aux jeunes en questionnement, pour tenter d'éviter des drames qui peuvent conduire des enfants à se suicider.

" Ne rien dire, ne pas s'envoler dans le commentaire, rester à la confluence du savoir et de l'ignorance, au pied du mur.
Montrer comment c'est, comment ça se passe, comment ça marche, comment ça ne marche pas. Diviser les discours par des faits, les idées par des gestes. Juste documenter la quotidienneté laborieuse. " Entre les murs s'inspire de l'ordinaire tragi-comique d'un professeur de français. Dans ce roman écrit au plus près du réel, François Bégaudeau révèle et investit l'état brut d'une langue vivante, la nôtre, dont le collège est la plus fidèle chambre d'échos.

Rares sont les parents qui n'ont pas été confrontés un jour au refus de leur enfant à aller à l'école. Les raisons de ce refus sont parfois complexes et les enfants ont du mal à les formuler. Ils ont peur. Oui mais de quoi? Une ancienne institutrice propose une réflexion sur cet important sujet de société. A travers de nombreux exemples, elle propose des solutions pour rassurer les enfants, les aider à renouer avec le plaisir d'aller à l'école et éviter ainsi , pour les cas les plus extrêmes, une déscolarisation.

Des élèves et des enseignants transgressent le tabou du silence et témoignent de situations de violence qui sont devenues le lot quotidien de l'école. Il n'est pas question d'une violence sensationnelle comme on l'a voit dans les médias mais d'une violence plus sourde, plus latente, au sein même de la salle de classe. Souvent verbale, elle s'exprime aussi bien entre les enfants qu'entre l'enseignant et les élèves. Un professeur en sciences de l'éducation propose des solutions pour réagir contre la violence scolaire et pour la prévenir avant qu'elle ne s'installe.

Les disputes entre parents et enseignants sont fréquentes. Derrière ces querelles, ce sont les compétences de chacun qui sont discutées. L'institution scolaire est aujourd'hui fortement remise en cause par les familles. L'école Républicaine semble devenue un mythe. Elle reproduit la discrimination sociale, au détriment des classes populaires. Les universitaires (sociologues et chercheurs en éducation) s'interrogent sur les effets de la mise en place d'une politique de discrimination positive dans la lutte contre les inégalités sociales.

L’école est un haut lieu de socialisation et donc de développement intellectuel, social et affectif : les élèves y passent environ 30 heures par semaine pendant les 18 ans que dure en moyenne leur scolarisation. Elle est également à l’image de la société : elle est traversée par des inégalités sociales, liées à l’origine sociale ou au sexe, qu’elle peut reproduire. Pour changer durablement les mentalités et déconstruire les stéréotypes de sexe, l’éducation à l’égalité doit commencer dès le plus jeune âge.
Enseigner est un métier qui s’apprend, enseigner de manière égalitaire s’apprend également et fait partie des missions des personnels. Pour mener cette mission à bien, les enseignant.e.s, comme tous les personnels d’éducation, doivent y être formé.e.s.
Le HCE constate toutefois que la formation à l’égalité ne bénéficie qu’à une minorité des 900 000 personnels enseignants et non-enseignants qui travaillent dans les écoles, les collèges et les lycées.
Dans ce rapport, le Haut Conseil à l’Egalité recommande :
- de renforcer et généraliser la formation initiale des personnels sur l’égalité filles-garçons
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Au sommaire de ce numéro :

14 C'est chaud !
14 Paye ta rentrée sociale
16 3 questions à...Béatrice Coscas-Williams
18 Des vertes et des pas mûres : À quand des bouses de vaches plus vertes ?
20 éclairage public : Faut-il un Grenelle sur les violences conjugales ?
22 A l'aise thèse : Inconscients radicalisés
24 Matali-e et ses ami-e-s
26 En couverture : Profs : comment font-ils pour garder la foi ?
42 Portrait Christophe Tison : moi, Lolita
46 Société Chagrin d'amour : laissez-nous en peine
54 Procès Weinstein Gloria Allred : « La peur a changé de camp »
58 Dr Kpote Radio Sexe : ni queue ni tête
60 Portfolio Touche-moi pas !
68 Ceci est mon corps : Herpès : éruption silencieuse
70 Salade de lardons : Pourquoi faut aller à l'école ?
72 Tournez ménages : L'enfant perdu
74 Au boulot ! : L'éduc sur ordonnance
76 Les choses de la vie : Marcel et les madeleines
78 Le grand détournement
79 Cinéma
79 Portrait de la jeune fille en feu : tableau d'honneur
80 Les sorties du mois
84 Séries
85 Musique
86 Livres
86 Rentrée littéraire : le féminisme en tête de gondole
90 À dévorer pour bien rentrer
93 BD
94 La pépite de Karine Tuil
96 La foirfouille de L'Histoire
Septembre 1949 : Emmaüs pose sa première pierre
98 Le questionnaire de Woolf : Zita Hanrot
99 Carte blanche à Clémence Moutoussamy
65-95 Abonnement

Au sommaire de ce numéro :
POLITIQUE
-Cybersexisme : impruissance coupable
- Migrants : on ne laisse pas les gens se noyer !
- Tribune de Fabrice d'Almeida
- Burkini : ne nous voilons pas la face

LES COLLAB'ELLES
- I Wheel Share

LES COULEURS DU FEMINISME
- Etats-Unis : les jolies colos féministes

SONDAGE
- Parents-profs : réconcilions-nous !

SOCIETE
- Petits trafics de sperme entre amis

ENQUETE
- Etudiants en médecine : le grand gâchis

KPOTE
- Vol au dessus d'un nids de relous

REPORTAGE
- Les prostituées ivoiriennes à l'assaut du sida

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Au sommaire de ce numéro :
LA COPINE DE CAUSETTE : Alice Renavand, corps céleste
POLITIQUE
- Le plafond d'ovaires
- Quand l'extrème droite se décomplexera, tribune de Fabrice d'Almeida
- Politique du transport, ça déraille
FEMME DU MONDE : Vandana Shiva, prêtresse de l'écoféminisme
LA CHRONIQUE DU DR KPOTE : l'opium du peuple et l'ivresse des débats
CHIFFONS : L'art de l'indécence, du bois de Boulogne aux podiums
SOCIETE : violences conjugales et légitime défense
LES COULEURS DU FEMINISME : lire et militer
ENQUETE : Printemps arabes et libération sexuelle, la débandade ?
TU PEUX PAS TEST : le minimal SM
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La rencontre d'une génération avec la suivante se pose souvent en termes de confrontations. Dès son arrivée, l'enfant, cet étranger familier, ce bébé de chair et de besoins qui n'est plus un enfant imaginaire, se doit d’être adopté... S’il devient souvent le centre de toutes les attentions et des bonheurs, il désorganise aussi les liens conjugaux et familiaux, et peut parfois devenir persécuteur. Peur de nos enfants ? Avec cette question comme fil directeur, cliniciens, chercheurs et philosophe explorent ce que suscitent, dans les familles, le nourrisson, l'enfant handicapé, l'enfant violent, l’adolescent aux conduites limites, ou encore les situations où les parents vieillissants réclament du soin.