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La notion d’islamophobie s’est diffusée dans l’espace public français depuis plusieurs années, mais sa définition demeure objet de débats. Plusieurs institutions et acteurs participent au processus de production de discours, dans les champs scientifiques, politiques et médiatiques, reflétant les questions politiques et idéologiques que l’utilisation de cette notion nouvelle soulève. L’objectif de cette réflexion est de proposer l’« étude d’un mot et de ses usages, au travers des différentes idées ou choses qu’il a pu exprimer » (Dufoix, 2011, p. 20).
Dans un premier temps, nous reviendrons sur l’histoire du mot islamophobie qui remonte au début du XXe siècle, et sa résurgence dans la période contemporaine. Nous présenterons ensuite une synthèse des tentatives de conceptualisation de l’islamophobie dans le champ scientifique. Nous analyserons enfin les travaux en français, moins nombreux, qui reflètent les enjeux d’un débat où se confrontent d’autres producteurs de discours, comme les journalistes et les militants, alors que les recherches empiriques sur cette question gagneraient à se multiplier.

" Discours, colloques, affiches, vidéos, sites web, textes officiels, nominations des équipements et des rues : la communication des pouvoirs publics, qu’elle soit interne ou externe, prend des formes très diverses. Sans une vigilance continue, les stéréotypes de sexe sont reproduits, parfois de manière inconsciente. Leur présence se manifeste par trois aspects. D’abord, un fort déséquilibre entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes représenté.e.s. Ensuite, un enfermement des femmes et des hommes dans un répertoire restreint de rôles et de situations, limitant de fait leurs possibilités d’être et d’agir. Enfin, une hiérarchisation des statuts et des fonctions de chaque sexe au détriment des femmes. "
Ce guide propose 10 recommandations pratiques pour une communication publique sans stéréotype de sexe.

Cette brochure de la série "Mon corps sous la loupe" aborde le thème du sexe biologique, son développement et ses variations.
Au sommaire :
*Le sexe, c'est quoi ?
*Le glossaire indispensable du sexe biologique
*Le même départ pour toutes et tous
*4 étapes clés du développement sexuel
*Les sexes chromosomiques
*Des gènes aux gonades la détermination du sexe
*Des gonades aux hormones
*Des hormones au sexe phénotypique
*Les organes génitaux internes
*Les organes génitaux externes
*Jeu des ( peu de ) différences
*L'identité de genre
*Tous les sexes sont dans la nature
*Chacun-e son sexe unique
*Un sexe assigné ou autodéterminé ?
*Licorne du genre
*Ressources sur le sexe, le genre, la sexualité

"La Brochure Sexesss a été conçue et réalisée dans le contexte du projet Sciences, sexes, identités de l’Université de Genève. [...]
Ce projet vise à sensibiliser et informer les jeunes, leur parents et le personnel éducatif et médical, aux questions du sexe, du genre et de la sexualité, dans leurs dimensions biologiques et sociales, afin de modifier les attitudes qui conduisent à des discriminations sexistes, homo- bi- ou transphobes en famille, à l’école ou ailleurs.

" Ce lexique a été établi pour accueillir le plus respectueusement l'ensemble des personnes. Les définitions présentées font consensus dans le groupe "accueil des personnes trans" du Planning Familial, mais ne feront jamais l’unanimité. Aucune ne le fait partout, de par l'autodétermination des individus, la fluidité et l'évolution du langage. Vous pourrez donc rencontrer des personnes qui n’auront pas les mêmes définitions. Il convient, bien sûr, de s'adapter aux façons dont les personnes s'autodéterminent. Ce lexique est rangé dans l'optique d'un apprentissage progressif, chaque terme donnant les clefs pour comprendre les termes suivants. "

Guide réalisé par un groupe de travail avec le soutien du groupe #MonEducSex , les Jeunes Militant·e·s et le Bureau Confédéral. Réalisé dans le cadre de : La campagne #MonEducSex et La feuille de route "Agir avec les personnes LGBTQI+"

SOMMAIRE
- Préambule
- Qu'est-ce qu'une communication inclusive ?
- L'écriture inclusive
*Pourquoi le français est-il une langue genrée ?
*A quoi sert l'écriture inclusive ?
*L'écriture épicène
*Le point médian
-Le lexique
*Termes liés aux transidentités
*Termes utilisés à tort pour parler de transidentités
*Termes à éviter
*Inclusion dans les termes LGBTQIA+
- Recommandations tirées de l'expérience de la campagne#MonEducSex
*Utiliser des épicènes
*Parler d'anatomie
*Parler de puberté
*Parler de réduction des risques IST/VIH
*Parler de vie sexuelle/affective
*Parler de contraception
*Parler d'avortement
*Parler de consentement et de violences
*Parler de suivi gynécologique

Ce lexique a été établi pour accueillir le plus respectueusement l'ensemble des personnes. Les définitions présentées font consensus dans le groupe "accueil des personnes trans" du Planning Familial, mais ne feront jamais l’unanimité. Aucune ne le fait partout, de par l'autodétermination des individus, la fluidité et
l'évolution du langage. Vous pourrez donc rencontrer des personnes qui n’auront pas les mêmes définitions. Il convient, bien sûr, de s'adapter aux façons dont les personnes s'autodéterminent. Ce lexique est rangé dans l'optique d'un apprentissage progressif, chaque terme donnant les clefs pour comprendre les termes suivants.

Sommaire :
- Termes liés aux transidentités
- Termes liés à tort aux transidentités
- Termes à ne pas utiliser
- Inclusion dans les termes LGBTQI+

L’imagier Santé des femmes rassemble le vocabulaire essentiel pour répondre aux besoins spécifiques des femmes, en particulier pour celles qui ne connaissent pas la langue et les codes français.
Il est composé de 100 mots illustrés et écrit en phonétique internationale. Il a été conçu avec l'aide de soignantes, de patientes de la maison des usagers de l’Hôpital Delafontaine, des habitantes d’un centre d’hébergement d’Adoma, mais aussi avec des femmes de la maison de quartier Floréal et de l’ESAT Vivre autrement.
L'obectif de cet outil est qu'il soit un support de médiation utile notamment avec des personnes allophones.
Cet imagier est partagé sous la licence CreativeCommons BY-SA 4.0.

Les Rory’s Story Cubes sont des dés sur lesquels sont représentés des pictogrammes visant à activer la créativité via la création d’histoires. Les pictogrammes représenté sont à la fois universels et simples.
Cet outil peut servir à la création d'ateliers d'expression orale. Le nombre de dés limité implique le retour fréquent des mêmes images et cela peut amener le.s public.s à produire des récits assez semblables.

Proposition d'utilisation :
Chaque joueur/se doit raconter une partie d’une histoire, en tenant compte de quelques contraintes qui lui sont imposées par les dés. Ainsi, le/la premier.e conteur/se lance les 9 dés (ou cubes).
Pour commencer, il/elle proclame : "il était une fois…", puis, raconte une histoire en utilisant les neuf symboles obtenus. Il/elle débute par le symbole qui attire le plus son attention. Ensuite, il/elle utilise trois dés pour introduire l’histoire, trois pour la poursuivre, et les trois derniers pour la conclure.

Il existe plein de façons de détourner et d'utiliser les Story cubes :
1. « Mon Héros/héroïne » : le/la joueur/se lance trois dés et créée un personnage à partir des symboles obtenus. Puis lance les neufs dés et raconte une histoire mettant en scène son héros/héroïne. Libre à lui/elle de lui faire vivre des aventures.
2. Contes épiques : le/la premier.e Conteur/se lance les neuf dés et entame le récit. Tour à tour, chaque joueur/se invente un chapitre. En s’appuyant sur les chapitres précédents, le/la dernier.e Conteur/se mène l’histoire à une conclusion mettant en avant les actions du héros ou de l'héroïne.
3. Bâtir une histoire à partir de 3 dés seulement. Autorisez le fait de relancer un dé si une image ne convient pas au/à la conteur/se.
L'outil peut être utilisé en petits groupes de 3 à 4 personnes

A partir de 6 ans

Ce jeu de cartes a pour objectif de favoriser l’expression de soi et l’écoute des autres.
Il propose une sélection de mots couvrant diverses thématiques qui touchent la vie relationnelle, affective et sexuelle et invite les participant·es à s’exprimer et s’écouter, échanger autour de questions soulevées par les termes rencontrés lors de l’animation, créer à partir de mots leur recette du bonheur, de l’amour, etc., évoquer des expériences personnelles positives ou négatives que les mots leurs évoquent, tester leur connaissance du vocabulaire rencontré et les associations d’idées qui peuvent en découler.

L'outil peut être utilisé avec différents types de publics, par exemple avec des enfants. L'animateur/trice devra juste au préalable enlever un certain nombre de cartes.

"Ce guide s'adresse principalement aux professionnels.les, futur.es professionnels.les et bénévoles exerçant en France, dans des structures sanitaires, sociales et médico-sociales.

Il poursuit les objectifs suivant :

- Sensibiliser aux discriminations vécues par les usagers.ères dans le domaine de la santé
- Apporter des éléments de compréhension et d'analyse
- Présenter des pistes opérationnelles pour outiller les professionnels.les et ainsi prévenir et lutter contre les discriminations dans leurs pratiques au quotidien."

Boîte de 48 images (125 x 82 mm) représentant une série de silhouettes noires et blanches. Chaque carte est illustrée de plusieurs personnages (contrairement à la version "sentiments" où il n'y a qu'un seul personnage) dégageant certaines émotions : neutralité, euphorie, joie, tristesse, déception, gêne, etc. Elles peuvent être utilisées afin de faire prendre conscience de ses émotions et de celles des autres, de travailler le langage non-verbal, le vocabulaire des émotions, le lien entre les émotions et les situations... Ce matériel offre la possibilité d'organiser de nombreuses activités à deux ou en groupe : associer une carte à une personne et expliquer son choix, classer les cartes selon le caractère positif ou négatif des sentiments, décrire, mimer ou commenter une carte... Ce matériel s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

" Dans ce mémoire je me suis questionnée sur les transidentités, l’accueil de personnes trans en entretien ou l’évocation de celles-ci en animations collectives, et si cela représentait une spécificité en tant que conseillère conjugale et familiale cisgenre. J’ai voulu dans ce travail réfléchir à ma posture professionnelle afin de trouver des pistes pour garantir un accueil qui serait bienveillant et non jugeant malgré mon privilège cisgenre. Et pouvoir adopter une posture professionnelle et personnelle d’alliée. J’ai d’abord consacré du temps pour comprendre l’histoire des luttes trans en France, explorer l’existence de liens spécifiques avec certains planning et certains collectifs trans. Avec des questionnaires à l’intention de personnes trans j’ai pu collecter des informations sur leurs attentes vis-à-vis des plannings et des pistes de réflexion sur l’accueil qu’ielles souhaiteraient. Des questionnaires à l’attention des CCF pour voir ce que cela peut bouger ou non dans leur pratique et si elles ses entaient assez outillées pour parler des transidentités.Enfin, j’essaie de mettre en lumière les outils des CCF au regard de ce sujet et de mes expériences en tant que stagiaire, tant en entretien individuel qu’en animation collective. "

" Dans notre monde, l’homme est la mesure de toute chose. Littéralement. Malheureusement, cela entraîne des désagréments pour au moins cinquante pour cent de l’humanité. Qui, d’un homme ou d’une femme, aura le plus de chance de survivre à un accident de voiture ? Qui aura accès à des médicaments adaptés ? Pourquoi considère-t-on certains sports comme masculins ? Pour qui une ville est-elle construite ? Pourquoi les femmes ont-elles plus souvent froid dans les bureaux ? Pourquoi les vêtements féminins sont-ils avant tout beaux et ceux des hommes pratiques ? En quoi les uniformes des policiers, des pompiers, le matériel agricole, les sièges des pilotes d’avion rendent-ils ces professions plus difficiles d’accès aux femmes ?
Rebekka Endler, dans cet essai lumineux et percutant, nous invite à ouvrir les yeux sur l’histoire de toutes ces choses qui rendent au quotidien le monde inadapté aux femmes. Parce que pour avancer vers l’égalité, il faut aussi savoir prendre en compte nos différences, loin des stéréotypes. "
[résumé éditeur]