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A l’adolescence, les enfants vivent un grand chamboulement. En cause : les hormones qui se mettent à affluer. En résultent d’une part des changements physiques, qui apparaissent dès la puberté. Pas encore une adulte mais plus un enfant…
Pour certains le processus se passera bien, pour d’autre il sera plus difficile à gérer. Accepter un corps qui change n’est pas toujours facile. Les jeunes vont d’autre part subir des changements psychologiques, entre autres la naissance du désir et des pensées sexuelles. En gros, leur regard sur le monde va changer. C’est le moment des premiers émois, des rêves érotiques et des pulsions incontrôlables.

L’adolescence est une étape de vie durant laquelle les émotions sont plus facilement exacerbées, les hormones en ébullition. Les jeunes sont en recherches à la fois de repères et d’identité. La relation amoureuse est une relation sociale au même titre que les autres, mais particulière car plus engageante émotionnellement parlant. Les relations amoureuses représentent un grand enjeu chez le jeune car elles soulèvent de nouvelles vagues émotionnelles, et vont petit à petit mener aux premières relations intimes et ensuite sexuelles, étape importante dans la vie. Le jeune va devoir intégrer les comportements à adopter avec son-sa partenaire, notamment le respect des désirs de l’autre et de ses limites.

Les relations sociales, qu’il s’agisse d’amitié, d’amour, ou de contacts plus formels (scolaires ou professionnels) impliquent une série de règles et de comportements pour que la relation soit équilibrée et que tout se passe pour le mieux. Les ados, en pleine construction identitaire, sortent de l’enfance et prennent de ce fait une nouvelle place sur l’échiquier social. Respect, communication, limites, besoins et valeurs, représentations, ouverture d’esprit et tolérance sont autant de thèmes à travailler avec l’ado.

De nombreux stéréotypes persistent en matière de sexualité. C’est pourquoi la Fédération des Centres de Planning familial des FPS (Belgique) consacre une nouvelle campagne à la déconstruction de ces idées reçues qui conditionnent nos manières de penser et de vivre.
Il est important que chacun-e se sente libre de vivre sa sexualité comme il/elle le souhaite et non comme la société le lui impose. Tout le monde a ses propres envies et désirs, qui sont liés à sa personnalité et pas à son genre.
Au travers d’un outil interactif en ligne, www.memepasvrai.be, la FCPF-FPS a voulu mettre en lumière 32 stéréotypes répandus. Tout le monde ne se sentira pas concerné par tous ces stéréotypes mais chacun-e en a sûrement déjà entendu certains.
Cet outil est complété par un dossier pédagogique qui permet d’aller plus loin dans un travail de déconstruction, au travers d’explications plus détaillées ainsi que de nombreuses références bibliographiques.

Conçu comme un outil de médiation et d'échange, ce jeu est destiné à questionner les jeunes à partir de 12/13 ans sur la relation qu'ils entretiennent avec internet, Les réseaux sociaux, la traçabilité, la virtualité réelle ou supposée des rencontres et des liens...
L'outil est construit autour de 45 cartes (90 questions), voici quelques uns des sujets abordés par les 90 questions ouvertes proposées aux utilisateurs :
- Quelle image donnes-tu de toi sur les réseaux sociaux, selon toi ? Raconte.
- Quels sont les sujets que tu préfères partager sur internet ? Avec qui ? Explique.
- La dernière recherche que tu as faite pour réaliser un travail scolaire. C’était quoi ? C’était quand ?
- Témoigner de sa vie, de ses pensées grâce à internet. Quelles limites te donnes-tu ?
- Se construire une identité virtuelle, cela veut dire quoi pour toi ?
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Le programme "Parlons ensemble d'éducation" permet aux parents d’échanger leurs opinions quant à l’éducation de leur enfant au domicile.
Le programme est constitué de séances au cours desquelles sont discutés les douze besoins du paradigme et les pédagogies qui y sont associées (J.-P.Pourtois et H. Desmet).
Il a pour objectif d’enrichir les pratiques éducatives en vue de répondre au mieux aux besoins de développement de l’enfant.

Ce programme est constitué de :
- d'un photolangage "Parlons ensemble d'éducation" sur les 12 besoins
- d'un référentiel d'éducation familiale
- de brochures / didacticiel "parlons ensemble d'éducation"

"Imaginez une vie sans émotions, où les gens fonctionneraient comme des robots, réalisant les tâches qu’ils doivent faire sans envie ni douleur : la vie serait sans saveur et sans sens. A l’inverse, quand les émotions débordent et qu’on n’arrive plus à les contrôler, elles peuvent donner la sensation de perdre le contrôle de sa vie et conduire à des souffrances psychologiques très importantes. Colère, joie, peur, tristesse, les émotions viennent colorer notre quotidien… pour le meilleur et parfois pour le pire. Les émotions sont au centre de notre existence et jouent un rôle majeur dans les comportements et les relations humaines."

Le "qu’en dit-on ?" est un jeu de plateau. Il s’utilise en groupe comme support d’expression pour travailler le thème de la violence.
Chaque thème met en scène une situation relationnelle même si l’ « autre » n’est pas nommé et fait appel à une loi, un code, un espace contractualisé qui permet la vie collective.
L’un des joueurs pioche une carte en fonction de son lancer de dé ( face marron, tas marron, situation qui explore la vie familiale) et se trouve être critique devant une situation potentiellement conflictuelle qui met en lien plusieurs personnages par exemple : « Elles l’attendent à la sortie avec un cutter dans la poche », « Il refuse de mettre un préservatif, il dit qu’il va faire attention », « Son beau-père lui demande de se taire à table , c’est les infos à la télé »…
Il est invité à se prononcer sur ce qu’il pense de la scène en se positionnant sur l’une des affichettes : acceptable, discutable, non acceptable, interdit par la loi.
L’intérêt est que l’adolescent puisse se représenter la scène, s’y projeter, y réfléchir, élaborer une manière d’y répondre, argumenter sa décision, la confronter aux réactions du groupe, éventuellement modifier sa réponse après discussion. Chaque positionnement est enrichi par le groupe qui le discute et par un livret juridique qui dit la loi quant à la situation.
Le jeu crée une ambiance ludique qui détend les jeunes souvent réticents à évoquer ces sujets avec l’adulte ; il permet la mise en mots de situations qui se règlent souvent par l’agir et dans l’immédiat ; il permet la discussion, le débat, il permet d’éprouver un plaisir à penser ; il permet au joueur d’être questionné par des points de vue différents du sien ; il invite à prendre conscience de son mode de relation à l’autre et à la loi et éventuellement de se distancer de conduites violentes.

Cet outil pédagogique est destiné à transmettre des informations aux adolescents sur la sexualité : contraception, identité et orientation sexuelles, puberté, relations amoureuses, infections sexuellement transmissibles, agressions sexuelles. Il doit aussi permettre d'aborder le respect de soi et des autres, ainsi que la prévention des grossesses non désirées.
Réalisé sous la forme d'un jeu, il doit faciliter le dialogue entre adultes et adolescents, et entre adolescents.
Le nombre de joueurs est de 15 maximum, encadrés par 2 animateurs, l’un menant le jeu et l’autre pouvant avoir un rôle d’expert.
Un guide d’utilisation, accompagné de fiches pédagogiques, est à la disposition des animateurs afin de les aider à mener la discussion.
Durée d'une séance : 1 à 2 heures, en fonction du nombre de cartes utilisées

29 cartes cartonnées avec chacune une affirmation dessus.
Exemples d'utilisation lors d'animations :
1. Etaler les cartes (en totalité ou une sélection) sur une table et faire choisir à chacun une carte. La personne répondra ensuite par oui ou par non à l'affirmation. Cela peut amorcer un débat.
2. Départager la salle en deux parties par une ligne imaginaire, qui délimite le OUI d'un côté de la salle et le NON de l'autre. Etaler les cartes sur une table, faces retournées. Faire piocher à tour de rôle une carte. A chaque affirmation, chacun se positionne du côté OUI ou du côté NON de la ligne. Ensuite, chacun explique sa prise de position.