Documents  France 5 | enregistrements trouvés : 15

" Dans un lycée de la banlieue parisienne, une douzaine d'adolescents, en classe de seconde générale ou professionnelle, assistent à un cours pas comme les autres : option éducation sexuelle. Ils ont 15 ans et ont été sélectionnés pour participer à cinq ateliers d'éducation à la sexualité, animés par Thomas Guiheneuc. Le film raconte cette expérience pilote et suit le quotidien du groupe d'adolescents volontaires pendant plusieurs semaines. A travers des exercices sur les représentations genrées, sur les forces et influences des normes et stéréotypes, sur le souci du plaisir de soi et de l'autre, sur la compréhension de l'égalité et du consentement, ces lycéens se dévoilent et se racontent.

En partenariat avec Konbini. "

" Une femme sur trois avorte au moins une fois dans sa vie. Chaque année, 200 000 femmes sont confrontées à cette situation.
Depuis 1974 et la loi Veil, l’accès à l’IVG est un droit reconnu en France. Sur le papier tout va bien. Mais, dans les faits, la réalité que vivent nombre de femmes est toute autre.
De plus en plus d’entre elles doivent faire près d’une centaine de kilomètres pour avoir accès à une structure proposant des interruptions volontaires de grossesse. D’autres doivent attendre des semaines, au risque de dépasser les délais légaux autorisés.
Parfois, des femmes n’ont d’autre choix que de se rendre à l’étranger. Certaines ne pourront pas se le permettre et ne pourront pas avorter. De plus en plus de femmes enfin n’auront pas le choix de la méthode et seront souvent laissées seules face à leurs souffrances.
Au côté de ces femmes, des médecins, des sage-femmes, des militants associatifs se battent pour préserver la réalité de ce droit. Mais, en dépit de leurs efforts, l’accès à l’IVG se détériore toujours plus.
Les logiques économiques se mêlent aux pressions idéologiques, les résistances éthiques se conjuguent avec les corporatismes. Manque de moyens, de personnel, problème de conscience ou obstacles politiques sont autant de barrières à un accès libre et apaisé à l’IVG.
Pendant 6 mois, Adèle Flaux et Marion Guégan ont mené l’enquête sur ce droit menacé. De Reims à Bourgoin Jaillieu, de la campagne orléanaise jusqu’à Paris, elle ont suivi l’histoire de ces femmes confrontées à la difficulté d’avorter et de ceux qui les accompagnent dans ce combat. "

Avec les témoignages de Florence Dizin-Gros (CCF au Planning Familial de Bourgoin Jallieu) et Françoise Cheffaï (médecin au Planning Familial de Bourgoin Jallieu).

Depuis 1975, la loi Veil octroie aux femmes le droit de disposer librement de leur corps et d'avorter. Pourtant, l'interruption volontaire de grossesse relève trop souvent du parcours du combattant. Quelles en sont les raisons ? Réponse dans ce film entièrement bâti sur des témoignages.
- Stéphanie Denoix, gynécologue-obstétricienne à la maternité publique de Pertuis (Vaucluse)
- Joëlle Brunerie Kauffmann, gynécologue
- Nathalie Bajos, socio-démographe Inserm
- Claire Riccardi, MFPF 13
- Jeannine Langleur, MFPF 84
- Maya Surduts, Cadac

En 2003, le rapport annuel du Haut Conseil à l'Intégration annonçait que 70 000 adolescentes issues de l'immigration étaient susceptibles d'être mariées contre leur volonté. Aujourd'hui, le nombre des mariages forcés est inconnu tant le silence et les non-dits font encore loi.
Ces jeunes filles, de nationalité française, qui par leur virginité et leur soumission à l'autorité masculine se doivent d'être l'honneur de leur communauté sont souvent battues, humiliées, séquestrées si elles tentent de se révolter.
Cette violence qui attente aux droits de la femme résulte de la tradition et non du dogme religieux. Elle résulte de toutes les sociétés traditionnelles qui régissent les relations entre hommes et femmes par des préceptes légalisant la domination du masculin sur le féminin.
Ces mariages, une fois perpétrés virent souvent au cauchemar. Nombre de jeunes filles se débattent le soir des noces et vivent l'acte sexuel comme un viol.
Dans un récit croisé de témoignages, ce documentaire décrit comment la femme, placée au centre de négociations familiales, devient un objet d'échange dont la contrainte matrimoniale en est l'expression.
(Lisible uniquement sur un ordinateur)

En mars 2006, le Mouvement français pour le Planning familial a fêté ses cinquante ans. Créé en 1956 dans la clandestinité sous le nom de " la maternité heureuse ", le MFPF emploie sept cents salariés à temps plein et des milliers de bénévoles. Chaque année, 350 000 personnes fréquentent ses centres d'accueil pour obtenir de l'information sur la contraception ou l'avortement. Le Planning jouissant d'une image de service public pour tout ce qui touche à l'éducation sexuelle, ses militants interviennent régulièrement dans les établissements scolaires ou les prisons.
ON LES APPELAIT LES DAMES DU PLANNING raconte à la fois :
- l'épopée du Planning familial, depuis les premiers combats menés au XIXe siècle par les néo-malthusiens jusqu'à aujourd'hui. Archives et interviews de témoins reconstituent les grandes étapes historiques du Planning familial, tissant ainsi la mémoire d'un mouvement, né dans la douleur et l'illégalité, qui déchaîna les passions.
- le MFPF au présent, en suivant en temps réel l'action de militantes et en s'interrogeant sur l'identité et les motivations de celles qu'on appelait " les dames du Planning " ainsi que sur les nouveaux enjeux auxquels l'organisation est confrontée : sida, violences conjugales, défense de la loi Weil… Contrairement à ce que l'on pourrait penser, "le combat est loin d'être terminé".
Témoignages
*Evelyne Sullerot : "Les femmes avaient trois enfants en moyenne (moi quatre). Nous les avions de bon coeur, mais après s'installait la misère sexuelle. Des gens qui s'aimaient n'osaient plus s'approcher..."
*Jean Commerot (inventeur d'une gelée spermicide) : "j'avais une licence de chimie et je m'y suis mis. Je fabriquais des "crèmes de beauté" en journée et la mère du Dr Fabre les apportait au planning en soirée..."
*Dr Pierre Simon : "On enseignait les premiers éléments de la contraception aux médecins. Il nous fallait des mannequins vivants : les prostituées du quartier de la Bourse que je payais 5 francs."
PROGRAMME UTILISABLE LIBREMENT EN CLASSE

Ils seraient quelque 300 000 en France. Des enfants élevés par des familles homoparentales, issus de précédentes unions hétérosexuelles, fruits d'adoptions, d'aide médicale à la procréation ou de projets de vie partagés avec des ami(e)s de l'autre sexe. Il aura fallu attendre 1982, et l'arrivée des socialistes au pouvoir, pour que l'homosexualité soit dépénalisée. Pour que les parents de ces enfants, en quelque sorte, commencent d'exister. Alors qu'aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne des études scientifiques examinaient dès les années 70 l'impact de l'éducation des enfants dans une famille " atypique ", tentant d'évaluer leur développement psychique, leur identité sexuelle, leur sociabilité..., dans l'Hexagone rien n'était fait. L'occasion de justifier le refus d'adoption aux couples homos, de dénier à l'un d'eux le statut de parent social.
Mais sous l'impulsion des associations, grâce aux combats menés par les familles, fort de la multiplication des travaux des sociologues, le débat a commencé d'irriguer la société. Et puis les enfants ont grandi, désormais prêts à parler de leur vie. Lola, Léo, Nicolas et Géraldine (1) le font face à la caméra de Jean-Pascal Hattu. Ils évoquent les faits marquants de leur enfance, de leur adolescence, les rapports avec leurs proches, avec leurs amis, sur leur " lieu de travail ". Jugement excluant des autres, insultes des petits copains de collège, place du père, volonté de " normalité "... ils effeuillent avec une extrême maturité le passé. Souffrant d'un montage parfois trop morcelé, le film recèle pourtant d'intenses fragments de vie, grâce au regard aigu du réalisateur.
(1) A propos de cette dernière : Maman, Mamour, ses deux mamans, de Brigitte Célier, éd. Anne Carrière, 2008.
Marie Cailletet (Télérama n° 3083)

Atteint d'une maladie neuro-musculaire évolutive, Marcel Nuss a presque dû expliquer à sa mère comment il s'y prenait pour séduire, alors que son frère, divorcé depuis deux ans, se trouvait toujours seul. Corps atrophié et condamné à la position couchée, relié en permanence à une impressionnante tuyauterie, Marcel a eu deux filles, a divorcé, puis a rencontré son actuelle compagne, valide.
Pour d'autres handicapés, l'impossibilité de vivre des relations sexuelles fait figure de double peine. Les instituts spécialisés français ne sont pas adaptés à l'accueil des couples dépendants, que l'on craint de voir exprimer des velléités de rapprochement, lesquelles nécessiteraient l'intervention de tiers. D'" assistants sexuels ", comme il en existe depuis vingt ans au Danemark, en Allemagne ou en Suisse.
Avec pudeur mais sans pudibonderie, L'Amour sans limites traite de cette réalité. Façon de prendre à bras-le-corps, et avec une vraie sensibilité, un sujet sensible. Comme l'avance Marcel Nuss, " qui se rend compte de l'énergie, de la volonté, de l'abnégation de ces personnes, de la force de leur amour pour accepter qu'un tiers vienne s'immiscer entre eux, afin qu'ils puissent se rejoindre ? "
Cathy Blisson (Télérama n° 3081)

Professeur Honoraire au Collège de France, où elle a succédé à son maître Claude Lévi-Strauss à la chaire d'étude comparée des sociétés africaines, l'ethnologue-anthropologue Françoise Héritier a consacré l'essentiel de ses recherches au fondement de la domination du masculin sur le féminin. Dans le train qu'elle prend depuis des années pour la Bretagne, les souvenirs affluent de sa vie, de ses voyages en Afrique, de ses enquêtes sur le terrain au début de sa carrière en 1958. Après avoir accompli une série de neuf missions en Afrique occidentale pendant cinq années, Françoise Héritier a poursuivi en France ses recherches en devenant, comme elle se baptise elle-même, une 'anthropologue dans la cité'. Françoise Héritier évoque tous les lieux qui ont marqué sa carrière comme le Collège de France, ou l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Au fil de rencontres personnelles et professionnelles, Françoise Héritier nous livre sa vision du monde et un message d'espoir pour les siècles à venir: l'espoir que soit abolie la hiérarchie entre les sexes et la possibilité d' imaginer un monde meilleur où d'autres hiérarchies pourraient disparaître car celle établie entre les sexes est la première et fondatrice de toutes les autres...

Ils sont les filles et les garçons d'aujourd'hui, 6 adolescents entre 14 et 17 ans, filmés dans l'intimité de leur vie quotidienne : école, copains, relations parfois houleuses avec leurs parents... Avec leur vocabulaire, ils parlent très librement de leurs relations : l'amour, l'amitié, la sexualité, les études, les parents et aussi leurs rêves pour le futur.

"Côté garçons..."
Lucas est le ' no-life addict ' aux jeux vidéos en réseau et semble en conflit avec son père. Jordan, fan de ' Tektonic ' vit des relations électriques avec sa mère. Enfin, Romain, élève timide de BEP cuisine reprend peu à peu confiance grâce à l'apprentissage d'un métier à l'école hôtelière.

"Côté filles..."
Jade, collégienne en pleine crise d'adolescence, est assez renfermée mais passionnée de cheval. Sarah, élève de BEP comptabilité dans la banlieue de Rouen, a déjà connu la galère et ' rappe ' ses sentiments avec sa meilleure amie. Lohanna, collégienne de 15 ans déjà un peu blasée, se déchaîne le week-end dans les boîtes de nuit parisiennes branchées.

Sidaction a réalisé ce DVD dans le cadre de la Journée de lutte contre le sida. L'objectif de ce support est de fournir un outil permettant d'élaborer une parole constructive et de nouer le dialogue, en classe ou ailleurs, autour du VIH/sida.
Dans la partie ROM, un mini "centre documentaire pédagogique sur le VIH/sida" permet de télécharger depuis son ordinateur le guide d'utilisation du documentaire ainsi que des documents pour aller plus loin, pour en savoir plus ( textes officiels, webographie, glossaire, guide d'exploitation, pistes d'utilisation...).
Au sommaire de la partie vidéo pour lecteur DVD :
-"Nés avec préservatif" film documentaire
-Les chroniques TV
-Des interviews par Elisabeth Martichoux
-"Le baiser de Clémentine"
-"Le chat" 4 spots
-"Paroles d'ados" extrait documentaire
-3 spots de prévention de l'INPES

Emission "Les maternelles" présentée par Catherine Le Marchand (45 mn)
Cette emission fait le point sur un demi siècle de féminisme pour les 50 ans du planning familial. A l'occasion de la journée des droits de la femme du 8 mars, elle dresse un bilan sur les combats qu'il reste à mener, et comment transmettre les valeurs féministes à nos enfants.

Les dames du planning (36 mn)
Ce documentaire retrace les cinquante ans de lutte des militantes du planning familial, avec un aspect historique et de nombreux témoignages.