Documents  AUTEUR DE VIOLENCES | enregistrements trouvés : 16

" Les violences conjugales sont un phénomène massif dans notre société. Chacun∙e peut être amené∙e à rencontrer une personne, collègue, ami∙e, usager∙ère, victime. Nous pouvons toutes et tous, à notre niveau, aider une victime à sortir de cette situation de violences. Il importe de ne pas rester seul∙es et de pouvoir s’appuyer sur les réseaux de professionnel·les existants.
Ce guide entend donner des points de repères et ne remplace pas des formations plus complètes ou les conseils délivrés par les structures spécialisées.
La délicate prise en charge des victimes de violences nécessite la compréhension et l’intégration de mécanismes complexes.
Les méconnaître peut faire prendre des risques tant à la victime qu’à celle ou celui qui tente de lui venir en aide. S’impliquer sur la question des violences faites aux femmes ne s’improvise pas et nécessite une certaine acculturation, une sensibilisation et une formation.
Ce guide est à destination des élu∙es, professionnel∙les, bénévoles d’associations pour mieux comprendre le phénomène et apporter une aide à l’accueil et à l’orientation
des victimes de violences conjugales.
Il a été élaboré avec l'aide du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), l'Association pour l'Insertion Sociale (AIS 35) et du Parquet de Rennes. Le tome 2 de ce guide recense les contacts locaux. "

Ce document est complété par des affiches et des cartes postales représentant le cycle de la violence, les mots qui rassurent...

Au sommaire de ces rencontres :
* Les recommandations à la suite des rencontres GDS
- Rencontres nationales et formations
- Travail sur nos pratiques au sein du Mouvement
- Renforcer la visibilité du travail du Planning dans la lutte contre les violences
- Auteurs des violences
- Le Planning et la Police
+Le plaidoyer du Planning sur la police
+La formation des policier.e.s
+Le milieu carcéral

* Introduction

* Histoire de l’engagement du Planning familial dans la lutte contre les violences
- Contexte politique et historique de la période :
+Les années 60-70 : Les lois Neuwirth et Veil
+Les années 80 : La médiatisation des violences faites aux femmes et la création du Numéro Vert
+Les années 80-90 : Mobilisation au sein du Planning
+LeS violenceS : prévenir, identifier, accompagner
+Comment le Planning peut-il être plus visible sur la question des violences ?

* La place et le plaidoyer du Planning en 2022 dans la lutte contre les violences à l’échelle nationale
- Des spécificités dans l’approche du Planning
- Les partenariats
- Echanges

* Le Planning en lutte contre les violences : une diversité de pratiques et d’approches, un outil de recueil de données au service du réseau

* World Café
- Le dépistage systématique des violences en entretien
- L’application Help And React
- L’accueil de jour
- Prévention en milieu festif - l’outil "Consenthément"

* Se saisir de nos programmes et dispositifs nationaux pour intégrer la parole des personnes concernées dans notre plaidoyer local et national
- Les femmes en situation de handicap victimes de violences
- Les jeunes mineures et majeur.e.s victimes de mariage forcé

* L’éducation à la sexualité : un levier fondamental pour la lutte contre les violences

* Accompagner les auteurs de violences
- Table ronde
- Travail en sous-groupe
+Groupe 1 :
+Groupe 2 :
+Groupe 3 :

Le Planning, la police et la justice
- Groupe 2 :
- Groupe 3 :

"Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint : cela signifie que tous les trois jours un homme tue sa compagne ou son ex-compagne. Ce travail se propose d'étudier la violence dans le couple du point de vue de ses auteurs. Dans la majeure partie des cas, les violences conjugales sont le fait d'hommes sur des femmes : cette disproportion nous amène à la placer dans le champ des violences de genre. Quel est le lien entre les rapports sociaux de genre et la violence conjugale ? L'approche de genre est-elle utile et pertinente à l'intervention des auteurs ? L'est-elle dans le travail de prévention auprès des jeunes ? Ce travail s'appuie sur des entretiens réalisés avec différent.e.s professionnel.le.s du travail auprès des auteurs de violence (conseillères conjugales et familiales, psychologues, comédien de théâtre forum)."

Notre société a pris conscience des effets délétères des violences conjugales sur l'enfant. Elle a plus de difficulté à admettre les perturbations induites par ces violences dans l'exercice de la parentalité. L'idée assez répandue qu'« un mari violent peut être un bon père » est une construction sociale mise à mal par toutes les études. Qui plus est, la violence conjugale affecte également la capacité parentale de la victime. Cet ouvrage propose d'explorer la parentalité face à la violence conjugale sur les axes psychologiques, sociaux, politiques et judiciaires, autant dans le couple parental que dans la relation parento-infantile. Il propose tous les éléments nécessaires à mise en œuvre de bonnes pratiques par les professionnels de la protection l'enfance.

« Pourquoi personne n'a-t-il rien vu ? » « Pourquoi n'a-t-il pas pu à dire non ? » « Pourquoi ne nous a-t-il rien dit ? » « Comment lui apprendre le consentement ? » « Dois-je lui parler des violences sexuelles ? »De tous les risques encourus par un enfant, le risque de subir des violences sexuelles est l'un de ceux qui terrifient le plus ses parents. La médiatisation des agressions les plus extrêmes ne nous donne pas une image fiable du risque réel.Cet ouvrage vous informe efficacement sur les situations à risques et les profils des agresseurs. Le risque zéro n'existe pas, mais la connaissance des profils et des modes opératoires des agresseurs est un véritable outil de protection des enfants.Protéger son enfant, c'est lui apprendre que son corps lui appartient et qu'il doit en prendre soin. C'est surtout mieux évaluer et prévenir les risques : savoir repérer les personnes mal intentionnées et les dissuader d'agir, ou déceler les signes précurseurs d'une agression afin de la déjouer.Joanna Smith vous propose une remise en question des idées reçues, grâce à des conseils et des mises en situation concrètes pour aborder délicatement ces sujets. Mieux entouré par vous, votre enfant saura ainsi mieux se protéger au fur et à mesure qu'il grandira, et ce en toute circonstance.

" La grande majorité des agresseurs sexuels ne ressemblent pas à Dutroux ou Founiret, ce sont des sujets ordinaires : c’est le père, le voisin qui rend service, l’éducateur sportif… Ce sont ceux-là que les autrices — thérapeutes spécialisées reconnues — tentent de soigner. Pour empêcher la récidive et protéger les femmes et les enfants.
Les infractions sexuelles sont diverses, allant des agressions sexuelles jusqu’aux viols, incestes, en passant par les exhibitions, corruptions de mineur ou pédocriminalité, violences sur conjoint avec viol… En France, la loi oblige les auteurs de violences sexuelles à suivre des soins psychiatriques. Ce livre est le récit documenté de ces soins, avant et après le procès, puis après la sortie de prison.
Les autrices, psychiatre et psychologues cliniciennes, font face à des agresseurs de femmes et d’enfants qui, loin des clichés, ne sont pas des monstres mais bien souvent monsieur Tout-le-Monde. Ils sont professeurs, collègues de travail, bons pères de famille, hommes ordinaires, rangés… Ces auteurs-là sont les plus nombreux. Dans la majorité des agressions sexuelles, la victime est une connaissance.
À travers la présentation de cas cliniques représentatifs, souvent glaçants, elles décrivent le fonctionnent psychique de ces hommes et les différentes thérapies destinées à leur faire prendre conscience de la gravité de leurs actes, dans le but d’empêcher la récidive."

Lionel Bauchot accompagne des victimes et des auteurs d'inceste. Au fil de rencontres, impliqué dans une clinique âpre et passionnante, il défend et propose un engagement nécessaire. Il définit ici les termes, repose des mots sur des éprouvés et questionne les processus à l'uvre. Cet ouvrage nous invite à sortir de notre déni et à prendre conscience de nos empêchements pour assumer ensemble notre responsabilité collective de prendre soin de nos enfants, des victimes, des auteurs et de tous ceux qui sont engagés dans leur accompagnement.

" Ce manuel est destiné aux professionnel.les de première ligne (santé, services sociaux, Protection de l'enfance, police, etc.) qui, de par leur fonction, reçoivent des hommes auteurs de violences à l’encontre de leur compagne*.
La majorité des victimes ont deux requêtes : que l’on entreprenne un travail avec leur conjoint, pour l’aider à changer, et qu’on les protège, ainsi que leurs enfants, de sa violence. Travailler avec ces hommes afin qu’ils modifient leur comportement constitue donc une étape clé dans la prévention des violences conjugales. "


* Bien que l’on rencontre également des cas de violence conjugale de la part de femmes envers leurs partenaires masculins, ainsi que dans des relations lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles, LGBTI +, ce manuel se concentre sur les hommes, auteurs de violences à l’encontre de leurs compagnes. Ces situations étant plus fréquentes, elles sont aussi, par conséquent, mieux connues et documentées

Le viol n'est pas un fait divers qui ne surprend que des malchanceuses tombées par hasard sur des monstres aux pulsions sexuelles irrépressibles. En France, une femme sur six est victime de viol ou de tentative au cours de sa vie. Après un viol, rien n'est plus comme avant. Mais la vie des victimes peut reprendre. Pourtant, dans notre pays, on ne les y aide pas. Le suivi dont elles bénéficient est aléatoire, parfois coûteux, voire maltraitant.
Le violeur peut être le père, le frère, le collègue, le voisin, le conjoint. Celui dont on ne se serait pas méfié et que personne ne soupçonne. Quand ils sont jugés et condamnés, les agresseurs sont sévèrement punis. Hélas, moins de 10 % des victimes portent plainte. Le viol est mis sous silence. Notre société a une fâcheuse tendance à excuser les violeurs et à culpabiliser les victimes. Les moyens pour prévenir le viol, soigner les victimes et accompagner les agresseurs sont dérisoires.
On laisse le viol perdurer alors qu'il détruit des milliers de vies et dégrade les relations entre les femmes et les hommes. A partir de témoignages de victimes, d'interviews de juristes, de policiers, de soignants et d'analyses de criminologues et de sociologues, cette enquête décrypte ce qui ressemble trop, malgré les discours, à une tolérance face à un crime qui n'est pourtant pas une fatalité.

Au sommaire de ce numéro :
ACTUALITE
- Grand entretien : Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne et psychanalyste
- Culture : Les bébés sont les bienvenus au musée !
- Tendances de la recherche : Service civique. Un dispositif à la hauteur de ses ambitions ?
- Cinéma :
*La Famille Asada, de Ryōta Nakano
*Les photographies (familiales) sont sacrées par Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste
- Colloque : Lecture Jeunesse. Quand les adolescents prennent la parole
- Billet d’humeur : Tous traumatisés ? par Daniel Coum, psychologue et psychanalyste
- Portrait : Manuela Haouas, socio-esthéticienne : Soigner l’image, panser l’esprit
- Séries : Une éducation politique par Sandra Laugier, philosophe
DOSSIER
- Enquête : Enfants exposés, forcément abîmés
- Entretien : Action publique. Une prise en compte progressive. Nadège Séverac, sociologue
- Témoignages : Livre blanc. La parole des victimes
- Enquête : Protection des victimes. Une mosaïque complexe
- Reportage : Accompagnement des auteurs. En stage avec des hommes violents
- Point de vue : Croiser les regards, coordonner les interventions. Roxane Jarry, médiatrice familiale
- Zoom : Médiation familiale. Transformer la violence en conflit ?
- Regards croisés : Faut-il retirer l’autorité parentale aux auteurs de violences conjugales ? Catherine Bonnet, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent et Édouard Durand, magistrat
- Entretien : Prévention. Sensibiliser les adolescents par Louise Delavier, cocréatrice de l’association En avant toute(s)
- Approches transculturelles : Dans le regard des enfants par Jacques Barou, sociologue, anthropologue et docteur en ethnologie

TERRAIN
- Fnepe : Ces écrans qui retardent le coucher par Ella Louis, doctorante en psychologie
- Epe de Moselle : Maison des droits de l’enfant et des jeunes : premier bilan
- Epe de Seine-et-Marne-Sud : Conférence / Thomas d’Ansembourg, psychothérapeute et spécialiste de la CNV
- Initiative école : L’actu au bout du crayon
- Vie associative : Cafézoïde. Un café par et pour les enfants

PRATIQUE
- Santé Mentale des jeunes : Idées suicidaires : comment réagir ?
- Outils « Le Respect des droits des familles et futures familles LGBT+ » un guide proposé par la Dilcrah
- Droit : Pensions alimentaires. L’intermédiation financière
Livres adultes
Livres enfants

En moyenne, chaque année, 216 000 femmes déclarent subir des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Ces violences conjugales touchent tous les âges et tous les milieux sociaux et ont des répercussions sur les autres membres de la famille, en particulier les enfants. Face à ce fléau social, les pouvoirs publics sont mobilisés et mènent depuis plusieurs années une politique globale orientée vers la protection des victimes. En témoigne notamment le quatrième plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes pour la période 2014-2016.

L’arsenal juridique français aujourd’hui disponible s’est construit par étapes autour de trois objectifs : la prévention, la protection des victimes et la répression des auteurs. Les dernières évolutions législatives en la matière datent de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes qui a renforcé l’ordonnance de protection, dont la durée a été portée de quatre à six mois, a prévu la généralisation du « téléphone grave danger », mis en place un stage de responsabilisation à l’intention des auteurs de violences et facilité le droit au séjour des femmes étrangères victimes de violence conjugales.

Après avoir présenté les outils de prévention des violences conjugales (numéro d’écoute et site Internet dédié, journée internationale…), et de traitement des signalements (repérage des violences par les travailleurs sociaux, dépôt de plainte…), ce numéro, à jour de la législation applicable, présente successivement les dispositifs existants pour protéger la victime (ordonnance de protection, dispositif « téléphone grave danger », structures de prise en charge…), les instruments de répression et de traitement des auteurs de violences conjugales (mesures de contrôle et d’éloignement du conjoint violent, sanctions encourues, prise en charge thérapeutique…) ou encore les moyens mis en place pour protéger les enfants, victimes collatérales des violences au sein du couple. Un point spécial traite plus particulièrement de la lutte contre les mariages forcés.

Au sommaire du numéro :
•La prévention des violences conjugales et le traitement des signalements
•La protection de la victime de violences conjugales
•Les outils de répression des auteurs de violences conjugales
•Violences conjugales et protection des enfants
•A savoir aussi : la lutte contre les mariages forcés

" L’ARSL qui coordonne l’ensembles des Centres de Prise en Charge des Auteurs (CPCA), en partenariat avec le Ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, lance une campagne de sensibilisation pour lutter contre les violences faites aux femmes.
90% des auteurs pris en charge dans les CPCA le sont à la suite d’une décision de justice, et seulement 10% viennent volontairement.
La prise en charge des auteurs dans les centres dédiés permet une meilleure prévention, mais également de lutter contre la récidive pour les auteurs qui ont déjà été condamnés pour violence.
Cette campagne vise à inciter les auteurs à prendre conscience de leur violence et à se rendre d’eux-mêmes dans un CPCA afin d’être pris en charge et éviter le passage à l’acte. "