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D'Isis à Déméter, en passant par Ishtar, Cybèle, Aphrodite, Hécate, Athéna, Lilith... et bien d'autres, il existe d'innombrables figures féminines toutes-puissantes : les Déesses mères, déesses de fertilité et de fécondité, qui ont marqué l'évolution même de notre histoire et, en particulier, celle des rapports entre hommes et femmes. Notre culture judéo-chrétienne et hellénique fait apparaître une " dénaturation " de cette déesse de la nature. Or, à l'origine, cette déesse des montagnes, des fauves et des bêtes sauvages incarne une formidable puissance primitive, libre et barbare, fondée sur la loi des cycles vie/mort/renaissance. Les récits cosmogoniques nous renvoient à eux, ainsi qu'à des histoires de jumeaux divins, d'androgynes, d'hermaphrodites et de serpents, toutes liées à la Déesse mère. La Déesse est sauvage. La Déesse est éternelle. Elle seule connaît à la fois le passé, le présent et l'avenir. Elle nous crie qu'il faut faire confiance à notre instinct de vie, fuir l'abstraction qui nous coupe de la réalité et de l'amour, que nous devons jouir de la vie pour jouir d'une bonne mort. Fidèle à son esprit et à son message, Joëlle de Gravelaine remonte ici le fil des mythes et des symboles transculturels pour nous les restituer intacts, dans un style alerte et vif qui donne à cette étude audacieuse une saveur de récit et des effluves de malice, tout en nous offrant des perspectives délibérément novatrices.

Jean-Pierre Otte nous entraîne à travers le monde des origines, à la recherche des naissances de la femme.
Du cercle polaire à l'Océanie, des Amériques à l'Afrique noire, cette mythologie sauvage souligne les audaces, le mystère et les multiples facettes de la femme.
La voilà se formant dans les membres ondoyants de la pieuvre ou dans la chair des mangues, s'offrant nue à l'orage ou descendant sans sexe des étoiles.
Dans un kaléidoscope enchanté, nous sont contés des facinations, des incestes, des sacrifices, des fécondations étranges... Toute une ère du r^re où la femme trouvait dans les métamorphoses de l'amour des avantages pas toujours très avouables.
Ces mythes retrouvés sont à chaque fois un modèle de crétion, une loi d'harmonie et une invitation à l'amour.

Anne Tristan ne se contente pas de dénoncer la dure réalité derrière des bluettes sucrées. Elle s'engage dans une recherche originale de l'amour perdu pour retrouver, enfouies sous le désavoeu, brisées par le déchirement de l'homme et de la femme, les amours réelles qui ont existé autrefois : l'amour des garçons en Grèce, l'amour courtois, l'amour des Précieuses. Aujourd'hui, des lambeaux de l'amour vrai se perpétuent sous les mythologies obsédantes de la passion et du sexe qu'Anne Tristan observe avec un regard froid.
Par-delà le passé et le rêve reste la réalité : le mariage, la scène de ménage, la chasteté, d'autres voies, et l'amour à réinventer après l'avoir compris. Il faut oser entrer dans le cabinet de Barbe-Bleue.

Après avoir donné la première description précise des organes sexuels féminins, en un langage toujours clair et accessible à tous, l'auteur étudie les comportements sociologiques et psychologiques des hommes et des femmes vis-à-vis du sexe féminin : rites sexuels, représentations du sexe dans les arts et la litterature, analyse du vocabulaire érotique. Il envisage le sexe de la femme sous tous les points de vue, y compris ceux de la Symbolique, et même de la Morale.