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Cote : E 3 MEH
Dès la venue au monde, en 1982, du premier "bébé- éprouvette" français, d'intenses débats de société surgissent. La technique ne risque-t-elle pas de déshumaniser la naissance ? La parenté est-elle avant tout biologique ou d'abord sociale ? Les familles issues des laboratoires de la fertilité seront-elles des familles comme les autres ? Un long processus se met en marche, qui aboutit à l'adoption des lois de bioéthique en 1994.
En France, seuls les couples composés d'un homme et d'une femme vivant une relation stable seront admis, les dons de sperme ou d'ovocytes seront gratuits et anonymes, les mères porteuses interdites. Quinze ans plus tard, la loi est remise en chantier. Les moeurs ont évolué, la famille s'est diversifiée. Des enfants nés grâce à un donneur revendiquent le droit de connaître leurs origines.
La gestation pour autrui n'est pas éradiquée. Les familles homoparentales éclosent et demandent à être reconnues. La controverse renaît, et les politiques doutent. Cependant, contre toute attente, la loi est reconduite en l'état. Une synthèse inédite sur trente ans de débats publics et de décisions politiques autour d'un sujet de société révolutionné par les progrès scientifiques.
Dès la venue au monde, en 1982, du premier "bébé- éprouvette" français, d'intenses débats de société surgissent. La technique ne risque-t-elle pas de déshumaniser la naissance ? La parenté est-elle avant tout biologique ou d'abord sociale ? Les familles issues des laboratoires de la fertilité seront-elles des familles comme les autres ? Un long processus se met en marche, qui aboutit à l'adoption des lois de bioéthique en 1994.
En France, seuls ...
PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE ; DON D'OVULE ; DON DE SPERME ; MERE PORTEUSE ; FAMILLE ; HOMOPARENTALITÉ ; FILIATION ; BIOETHIQUE ; POLITIQUE ; FRANCE
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