Documents  OPINION | enregistrements trouvés : 6

Jeanne Bourin, de son propre aveu, optimiste, attachée aux valeurs traditionnelles, nourrie d'une certaine idée de la liberté féminine magnifiée au Moyen Age, revenue tardivement à la foi catholique... Régine Deforges, sensibilité à fleur de peau et verbe haut, un esprit franc-tireur, rebelle aux conventions, aux Eglises, à leurs dogmes, aux carcans imposés aux femmes par la société... Alors qu'attendre d'une discussion entre deux femmes si différentes ? Un duel entre sagesse et provocation ? Ailes d'ange contre odeur de soufre ? Il n'en est rien. De leur rencontre est né un dialogue ouvert, franc, un véritable échange, autour de leur passion de l'écriture, mais aussi de leurs points de vue sur les hommes, les modes de vie contemporains, leurs exigences, leurs bonheurs, l'enfance et la maternité, les valeurs en lesquelles elles ont foi... Paroles de femmes, donc, mais surtout d'esprits libres, unies par leur amour fou des livres et de la vie.

" En France, avant l’établissement d’une interdiction d’achat d’acte sexuel (pénalisation des clients) en 2016, les travailleur.se.s du sexe étaient directement visé.e.s par la pénalisation du racolage élargie en 2003 par la loi de sécurité intérieure (LSI). La loi de 2016, en prenant la législation suédoise pour exemple, avait pour but d’« inverser la charge pénale » dans l’objectif de lutter contre le « système prostitutionnel ». Toutefois, malgré l’intention de protection des personnes affichée par la loi, la majorité des travailleur.se.s du sexe interrogé.e.s considèrent que la pénalisation des clients s’avère plus préjudiciable pour elles et eux que l’ancienne mesure de pénalisation du racolage public. "