H On m'a jamais demandé mon avis ! : la parole baillonnée de l'enfant face aux abus de pouvoir de l'adulte, dans un monde où la force prime le droit
AUCANTE, Marieke ; VERDIER, Pierre
1990
206 p.
D 1.3 AUC
3203
Mots cles : DROIT DE L'ENFANT / ENFANT / ABANDON D'ENFANT / ABUS SEXUEL A L'EGARD DE L'ENFANT / SANTE DE L'ENFANT / ENFANT DANS LA GUERRE / VIOLENCE À L'EGARD DE L'ENFANT / RELATION PARENT-ENFANT / PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT / TEMOIGNAGE"On m'a jamais demandé mon avis." C'est d'entendre, toujours répétée, cette phrase, comme un leitmotiv, qu'est né le projet de ce livre, véritable plaidoyer en faveur de l'enfant, personne à part entière, ayant droit au respect et à l'écoute de tous, ayant droit à la parole. La législation va dans ce sens, et incite les services chargés de la protection de l'enfance à entendre le mineur avant de prendre les décisions qui le concernent. Mais, dans la réalité, qu'en est-il ? Les auteurs ont parlé avec des enfants placés ou déplacés par le juge ou l'administration, des enfants malades ou condamnés, des enfants en situation de conflit avec leurs parents ou abandonnés par eux, des enfants victimes d'abus sexuels, ou de la guerre qui tue aujourd'hui plus de femmes et d'enfants que de soldats ! Partout, ils ont rencontré, chez l'adulte, la grande peur d'entendre et, chez l'enfant, la même souffrance de ne pouvoir accéder à la parole, dire non, exprimer son désir. Des enfants témoignent, se confient. Et pour une fois ils sont très attentivement écoutés. Leur voix, qui nous parvient, nous bouleverse et nous fait honte. On pense aux mots, rapportés par les auteurs et prononcés dans le film d'A. Joffé, "Mission": Si la force prime le droit; C'est possible, c'est possible; Mais alors, je ne suis pas fait pour ce monde-là...
Niveau d'autorisation : 0
Illustrations : Tableau
Collection : Réponses
Bibliographie : Non
Commentaires :
L'hôpital qui se moque de la charité
185.212.149.37G0006439 le 8 mars 2019 à 14:56:19
Incroyable hypocrisie de la dame ! J'ai bien en mémoire une conversation avec l'auteur dans les années 1990, qui considérait et justifiait qu'une gamine de 13 ans pouvait être perverse et devait donc assumer la responsabilité de l'intérêt sexuel qu'elle «provoquait» chez un adulte de 40 ans !
L'isolement de l'océan facilitant les choses.
- La Baleine Blanche -