Dans nos sociétés occidentales, la sexualité - principalement hétérosexuelle dans les médias, se retrouve exposée sur la plupart des affiches publicitaires et il n’est pas rare de constater que les codes du désir et du plaisir masculin sont dominants sur les codes de la sexualité féminine. Pourquoi le plaisir féminin est-il si peu évoqué dans notre société actuelle ? Pourquoi la masturbation féminine s’avoue-t-elle moins que celle des hommes ? Pourquoi tant de femmes connaissent si peu leur anatomie et quel lien cela a-t-il avec l’accès au plaisir ?
Comment, en tant que Conseillère Conjugale et Familiale, créer des espaces de parole afin que le plaisir féminin cesse d’être un tabou ?
Toutes ces interrogations m’ont amené à réfléchir à la question du tabou du plaisir féminin, en lien avec les inégalités sociales entre les femmes et les hommes. Ce travail développe ainsi les origines de l’inhibition du plaisir des femmes, puis la transformation de la société traditionnelle, avec notamment l’émergence des mouvements féministes qui oeuvrent pour valoriser le plaisir féminin.
De par leur fonction et leurs missions, il s’agit ensuite de réfléchir aux rôles des CCF dans leur engagement pour revendiquer l’accès au plaisir des femmes. Il s’agit de poursuivre la lutte pour mettre un terme aux inégalités femmes-hommes et valoriser le féminin.

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