" Une analyse des effets du premier confinement sur la fonction de Conseillère Conjugale et Familiale dans des centres de planification du Planning Familial, nous permet de comprendre comment il a contribué à faire évoluer la pratique et comment il a mis en lumière des essentiels de la fonction de CCF, alors que les centres de planification ont été jugés « non-essentiel» par le gouvernement.
Nous verrons les impacts sur le public s’adressant aux CCF et ce qu’ils projettent sur la pratique. Mais aussi les impacts sur les CCF elles-mêmes, notamment puisqu’elles font, lorsqu’elles se reconnaissent comme tel, « un métier de bonnes femmes pour bonnes femmes ».
Ensuite nous rentrerons dans ce moment du confinement auprès des CCF pour y voir comment elles ont réagit à la situation en urgence, et comment elles s’y sont adaptées pour veiller à maintenir l’accès aux droits aux personnes qui les consultent. Ceci nous montrera l’importance du collectif dans ce métier.
Puis nous verrons ce que ce confinement nous a révélé comme aspects essentiels dans la pratique des CCF : le « présentiel », importance de la confidentialité, du langage non-verbal...
Enfin nous nous pencherons sur les apports qu’a permis ce moment, par la numérisation et la réorganisation du travail, mais aussi les nouvelles directives gouvernementales autour de l’avortement par médicament.
Nous conclurons sur le fait que cette étude des conséquences du confinement sur les CCF, révèle aussi la fragilité du droit des femmes et des minorisé·e·s de genre à disposer de leurs corps, du droit à la santé affective et sexuelle pour tou·te·s ainsi qu’a l’éducation et à la prévention en santé sexuelle. "

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